MAISON DE THÉ

S’inscrivant dans un sous-bois de la campagne genevoise au sein d’une propriété de Maître datant de la fin du XIXe, ce pavillon de thé s’inspire des constructions traditionnelles japonaises situées en bordure de mer.

Les façades en yakisugi (bois brûlé) ont une finition naturelle à l’extérieur et brossée à l’intérieur, comportant de nombreux avantages tel que la résistance aux intempéries, aux feux, aux insectes, etc. La volumétrie est rythmée par un jeu de pans de toitures définissant une image forte et contemporaine à cet édifice ancré dans les traditions.

Erigée sur un socle en béton armé, l’accès peut se faire de deux façons; soit par l’entrée dite des invités accessible latéralement, soit par l’entrée dite de service, située à l’arrière. Ces dernières mènent à un vestibule, espace ouvert sur l’extérieur, agrémenté d’espaces de rangements fonctionnels ainsi que d’un banc escamotable incorporé à la paroi. 

Une porte coulissante mène à la pièce de thé de 4,5 tatamis dont les murs sont recouverts d’un crépis traditionnel japonais. Les dimensions en plan de la pièce sont reportées en façade à travers une grande baie vitrée s’ouvrant sur le sous-bois ainsi que le jardin de la propriété. Au-delà de sa fonction première, l’espace généré invite les usagers à se prélasser tout en contemplant la nature environnante. Les boiseries en bois d’arolle, originaire des Alpes, viennent contraster avec le bois brûlé conférant un caractère fort aux espaces ainsi qu’aux volumes. 

Un cheminement en pas japonais reliant l’orangerie, puis la maison de Maître, est composé de dalles en granit flammé du Tessin dont le motif reprend le principe de composition d’une pièce de 4,5 tatamis, dimensions typiques des pièces de thé.

lieu | Genève

maître d’ouvrage | privé

statut | réalisé, 2019

catégorie | résidentiel

surface | 17 m2

photos | Daniela-Tonatiuh